Une nouvelle association de science politique en Europe est en cours de formation. On peut déjà compter sur la page Facebook et le fil Twitter pour suivre ce qu’il s’y passe, et apparemment, il y aura une nouvelle revue à la clé (on ne s’y retrouvera bientôt plus).
Je ne saisis pas du tout les enjeux qui se trament derrière ces institutions. L’ECPR faisait a priori figure d’association de politistes européens jusqu’à présent.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
François (31 août 2010). European Political Science Association (EPSA). Polit’bistro. Consulté le 12 novembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/symh
Autant que je le sache, c’est une vieille querelle à l’encontre de l’Université d’Essex, siège de l’ECPR, qui aurait trop de bénéfices privés de cette monopolisation de l’activité collective des politistes européens que l’ECPR encadre depuis les années 1970.
Vous avez entièrement raison : on ne s’y retrouvera plus – si tant qu’il existe encore un individu capable de suivre tout ce qui se publie dans son domaine!!!! – , mais il faut bien créer des nouveaux espaces de publication pour tenir le rythme exigé par les instances d’évaluation.
Cette explication fait sens. La perspective d’une nouvelle revue n’est jamais une mauvaise nouvelle, mais il faudra combiner l’European Journal of Political Research, European Political Science, l’European Political Science Review, West European Politics, et aussi World Politics, et j’en oublie certainement.